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La crémation, qui représente plus de la moitié des rites funéraires, est un processus à forte intensité énergétique qui émet beaucoup de CO₂ et de nombreuses substances chimiques, explique "The Guardian". Avec le compostage humain, le corps est naturellement décomposé en terre, ce qui constitue une option plus écologique. De plus, l’humusation est moins chère qu’un enterrement ou une crémation, du moins en Californie.
Le processus consiste à placer le Défunt dans une boîte de 2,50 m de long avec des matériaux biodégradables, tels que des copeaux de bois et des fleurs. Après trente à soixante jours, le corps se décompose en terreau, qui peut être rendu aux proches. Il peut alors être conservé ou semé. "Des Familles ont planté des arbres et des fleurs", raconte dans "The Guardian" Micah Truman, PDG d’une entreprise de Pompes Funèbres à Seattle. Ce dernier raconte aussi l’histoire d’un agriculteur qui a demandé, avant de mourir, que son corps soit rendu à la ferme dont il s’est occupé toute sa vie.
Le compostage humain a du succès ; Micah Truman explique que des personnes de pas moins de douze États différents venaient à Washington pour avoir recours à ses Services.
Mais tout le monde ne soutient pas le nouveau projet de Loi californien. Ainsi, la Conférence catholique de Californie a affirmé que le processus de compostage "réduit le corps humain à une simple marchandise jetable". Pour elle, "la pratique consistant à enterrer respectueusement les corps ou à honorer les cendres des Défunts est conforme à la norme quasi universelle de révérence et de soins envers les Défunts".
Pour que les familles, de plus en plus éclatées, puissent se retrouver. Mais aussi pour faire face à un nombre de décès qui a beaucoup augmenté depuis trois ans.
Cette allocation pour frais funéraires destinée aux députés, aux anciens élus et leur famille passe de 18.255 euros maximum à un forfait 2350 euros sous réserve de justificatifs.
C'est un avantage parlementaire peu connu du grand public et parfois des députés et sénateurs eux-mêmes.
Les règlements de l'Assemblée nationale et du Sénat prévoient «une allocation funéraire» pour les parlementaires qui viendraient à décéder pendant leur mandat
mais aussi pour ceux qui ne sont plus en exercice, leur conjoint et les enfants encore à charge. En clair, l'argent public, donc les contribuables, finance les obsèques des députés et sénateurs.
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